MONTAIGNE "De la présomption" II 17 Les Essais 1595 http://www.bvh.univ-tours.fr/Consult/consult.asp?numfiche=862&offset=446&numtable=XULC_Montaigne_Essais1595&mode=3&ecran=0 mp4 webm celui-là confiait jadis ses secrets à ses livres, comme à des amis fidèles; jamais il ne se tournait vers un autre s'il allait mal, et pas davantage s'il allait bien: d'où vient que toute la vie du vieillard y apparaît décrite comme sur une tablette votive.

Horace, Satires, II, 1, v.30-34.
Et cela n'a pas valu moins de crédit et de louange à Rutilius et Scaurus.

Tacite, Agricola, I.
ni les dieux, ni les hommes, ni les colonnes des libraires n'admettent que les poètes soient médiocres.

Horace, Art poétique, v.372-373.
Mais rien n'est plus assuré qu'un mauvais poète.

Martial, Epigrammes, XII, 63, v.13.



Quand je les relis, j'ai honte de les avoir écrits, car je vois bien des choses qui méritent d'être effacées, à ce que j'en juge moi-même qui les ai faits.

Ovide, Pontiques, I, 5, v.15-16.



car si quelque chose plaît, si quelque douceur s'insinue dans les sens des hommes, tout en est dû aux charmantes Grâces.

Origine non identifiée



je travaille à être bref et je deviens obscur.

Horace, Art poétique, v.25-26.



Ils partagèrent et attribuèrent les terres en fonction de la beauté, de la force et de l'intelligence de chacun: en effet la beauté était très prisée et la force était en honneur.

Lucrèce, V, v.1110-1112.



Turnus se tient au premier rang, avec sa belle prestance, en armes, dépassant les autres d'une tête.

Virgile, Enéide, VII, v.783-784.



le plus beau d'entre les fils des hommes.

Psaumes, 45 (44): 3.



d'où vient que mes jambes sont hérissées de poils et ma poitrine velue,

Martial, Epigrammes, II, 36, v.5.



L'âge brise peu à peu les forces et la vigueur adulte, et glisse vers le déclin.

Lucrèce, II, v.1131-1132.



les années qui passent nous volent les biens que nous avons, un par un.

Horace, Epîtres, II, 2, v.55.



l'intérêt déguisant agréablement l'austère travail.

Horace, Satires, II, 2, v.12



pour moi, tout le sable du Tage bourbeux et l'or qu'il roule vers la mer, ne vaudrait pas ce prix.

Juvénal, III, v.54-55.



Nous ne sommes pas poussés en avant, les voiles gonflées par l'Aquilon favorable, mais nous ne vivons pas non plus en luttant contre les vents contraires du sud: en force, en intelligence, en beauté, en vertu, en rang social, en fortune, nous sommes les derniers parmi les premiers, mais toujours avant les derniers.

Horace, Epîtres, II, 2, v.201-204.



ces biens, n'est-ce pas? sont en surplus, qui échappent à l'attention du maître et dont les voleurs tirent profit.

Horace, Epîtres, I, 6, v.45-46.



Les maux incertains nous torturent davantage.

Sénèque, Agamamnon, v.420.



je n'achète pas de l'espérance à prix d'argent.

Térence, Adelphes, v.219.



qu'une de tes rames rase les flots, l'autre le sable du rivage.

Properce, III, 3, 23.



Dans le malheur, il faut prendre une voie risquée.

Sénèque, Agamemnon, v.154.



– moi qui jouis d'une douce condition, loin de la poussière des combats victorieux –,

Horace, Epîtres, I, 1, v.51.



Il est honteux de se charger la tête d'un poids qu'on ne peut porter, et bientôt, accablé, de s'enfuir, après avoir fléchi le genou.

Properce, III, 9, v.5.



De nos jours, si l'ami ne conteste pas le dépôt confié, s'il rend la vieille bourse avec sa rouille intacte, c'est un prodige de bonne foi, digne qu'on recoure aux grimoires des devins étrusques, et qui mérite le sacrifice expiatoire d'une brebis couronnée.

Juvénal, XIII, v.60-63.



Rien n'est si populaire que la bonté.

Cicéron, Pro Ligario, 37.



Plus on est rusé et habile, plus on inspire l'antipathie et la méfiance, une fois qu'on a perdu sa réputation d'honêteté.

Cicéron, De officiis, II, 9.



Je suis plein de failles, je fuis de partout.

Térence, Eunuque, v.105.



La mémoire contient par excellence non seulement la philosophie, mais tout l'usage de la vie et tous les arts.

Cicéron, Lucullus (Academica priora), 7.



Sois pourvu en nez autant que possible, sois même à ce point nez qu'Atlas refuserait de le porter si on lui demandait: et serais-tu capable de tourner en dérision Latinus en personne, tu ne pourrais en dire plus contre mes bagatelles que je n'en ai dit moi-même: à quoi servira-t-il à tes dents de se mordre elles-mêmes? Il te faut de la viande si tu veux être rassasié. Ne perds pas ta peine, sois venimeux contre ceux qui s'admirent: nous, nous savons que ces écrits ne sont rien.

Martial, XIII, 2, v.1-8.



mon cœur ne me dit tout à fait ni oui, ni non.

Pétrarque, Canzoniere, 135.



Tant que l'esprit est dans le doute, la moindre impulsion le pousse d'un côté ou de l'autre.

Térence, Andrienne, v.266.



Le sort tomba sur Matthias.

Actes des Apôtres, I, 26.



L'habitude même de donner son assentiment semble être dangereuse et glissante.

Cicéron, Lucullus (Academica priora), 21.



Comme lorsqu'une balance exacte est chargée de poids qui s'équilibrent, elle ne s'abaisse d'un côté, ni ne s'élève de l'autre.

Tibulle (?), Panégyrique de Messala, v.40-41



– nous recevons des coups, et infligeons à l'ennemi autant de blessures –,

Horace, Epîtres, II, 2, v.97.



Nous n'usons jamais d'exemples si abjects et si honteux qu'il n'y en ait pas de pire en réserve.

Juvénal, VIII, v.183-184.



moi qui suis savant en l'art d'être en bonne santé et de vivre pour moi.

Lucrèce, V, v.961.



personne ne tente de descendre en soi-même.

Perse, IV, v.23.



S'il existe vraiment quelque chose d'honorable, rien ne l'est cetainement plus que l'égalité de toute une vie, dans chacun de ses actes: égalité que tu ne saurais conserver si, imitant la nature d'autrui, tu oublies la tienne.

Cicéron, De officiis, I, 31.



Ferais-tu ce que fit jadis Polémon converti, déposer les insignes de ton mal, les rubans, les coussins, les écharpes, comme on dit qu'après boire il ôta furtivement de son cou les guirlandes, après avoir été vivement frappé par la voix d'un sobre maître?

Horace, Satires, II, 3, v.253-257.



l'homme de peu a plus de sagesse, car il n'a de sagesse qu'autant qu'il lui en faut.

Lactance, Institutions divines, III, 5.

Il y a une autre sorte de gloire,... 418 C'était une afféterie conforme... 419 ...tant que je les projette... 420 ...tous autres en magnificence,... 421 ...car si quelque chose plaît,... 422 ...et plus grand, et moins aisé... 423 ...s'être partialisées,... 424 ...barbe brune à écorce de châtaigne,... 425 Cela m'a amolli et rendu inutile... 426 pour supporter le soin âpre... 427 ...l'honneur de la maison... 428 ...tant de lâcheté et bassesse de coeur. 429 ...étaient détenus prisonniers,... 430 ...j'essayai de faire le bon compagnon... 431 ...moins que le reste. 432 ...Athènes une aptitude à la mathématique... 433 L'incertitude de mon jugement... 434 ...à notre roue et l'arrêter... 435 ...perdu d'aspirer et de s'efforcer à lui plaire. 436 Aussi ne connais-je guère d'hommes... 437 ...de notre institution :... 438 Mais la beauté et la gloire... 439